« La chute immédiate après la perte des eaux est le moment
que choisit l’invisible pour faire irruption sous la peau »
« Autant que l’eau elle est la source
Autant que le poisson elle préfigure l’oiseau
En elle une étincelle ruisselle
À sa vue la nuit noire trouve le toit d’un repas chaud
Mais il n’est pas une fenêtre qu’elle n’ait voulu saisir
De son pouls pierreux
Autant que l’air elle respire
De sa parole dépend le débit des cours d’eau
L’inclinaison des collines
Le torrent des pluis et l’écho »