La rose que réfléchit le feuillage n’est pas la fleur mais l’arbre imaginé ce qui frotte au désir ce qui rend la surface concave et le pli murmuré n’est pas la vie qui en toutes choses ensemence de solitude la baguette du coudrier mais le rien qui manque à la chose dont le désir parfois échappe à la volupté.
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Puis la pierre se retire
On ne voit plus rien que la fleur
L’attente rendait l’impatience inerte
Voici l’inerte au bras de l’éclosion
Depuis l’insurrection de la première pierre
Toute l’inertie d’une force
Rentrant par le moins fréquenté des chemins
Quand les fleurs par milliers
Guettaient l’explosion d’un atome
La pierre l’extension
D’un trèfle à quatre coeurs
Passage cristallin par les massifs de chromosomes
La vie prend en essor la faiblesse des mondes
L’immobile moteur de la flore et des parchemins
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